Un peu d'Histoire...

PAR LES CORNES GÉLIFIÉES DE L’ORNITHORYNQUE À POILS SOYEUX ! 

Si on nous avait dit au début de l’histoire qu’elle durerait 37 ans, on aurait tout simplement ri aux éclats tout en dégageant d’un air détaché nos jeunes mèches folles de nos jeunes fronts bifluorés. Puis on serait retourné répéter nos premiers grands succès dans notre salon exigu, situé juste au-dessus de la pittoresque épicerie de ce petit village de l’Hérault ; ce qui, vu la puissance de nos voix remarquables, posait quelques problèmes à l’épicière quand elle devait converser avec ses clients… De temps en temps, excédée, elle cognait fermement avec un balai sur son plafond, qui était notre plancher par la même occasion. Nous faisions alors une pause salutaire qui permettait aux autres habitants du village de commencer enfin leur sieste.

D’abord, on ne se posait pas la question de savoir combien de temps cela durerait… Ensuite, on ne savait pas qu’on fêterait ces 37 ans à trois (nous étions quatre au départ, Robert Fourcade, dit Boubou – notre belle voix de basse – nous ayant quittés… pour de rire en décembre 1997 et pour de vrai en mai 2005)
Enfin, on ignorait que vous, cher public, seriez de plus en plus fidèles et nombreux à nous suivre et à nous manifester votre attachement…
Dans ces conditions, comment ne pas continuer à fêter ensemble la chanson, l’humour et le music-hall quelques dizaines d’années de plus !!! Heu, bon, on verra…

 

AU REVOIR ET MERCI !
Le nouveau spectacle « Au Revoir et Merci » sera notre ultime opus.

QUOI ? Un spectacle d’adieux ?? non, ce n’est pas possible, nous direz-vous, les larmes tels les flots tempétueux débordant de vos yeux incrédules. Eh si, vous répondrons-nous, le doigt pointé sur nos cheveux grisonnants et nos crânes dégarnis. Bien que toutes ces années de bourlingue n’aient pas apaisé nos ardeurs, nous avons décidé que celui-ci serait notre dernier spectacle. Mais entendons-nous bien : nous le tournerons autant de temps que nécessaire, tant que vous, public chéri, nous solliciterez. En fait, on n’arrêtera de sauter sur les scènes comme des biquets que quand nos déambulateurs nous l’imposeront. En attendant, à bientôt au détour d’un théâtre, d’un festival, d’une fête foraine ou d’une soirée pyjama…

Sapristi ! C’est-y pas une bonne 

nouvelle, ça ?

                            Les biflus




« Chanson Plus Bifluorée a mis un nez rouge à la chanson française, et pas n’importe quel nez rouge : une sorte de nez rouge étalon, référence majeure d’un art poétique

et joyeux qui a renouvelé, et pour longtemps,
les manières de la parodie chantée » 

(Bertrand Dicale)